samedi 11 juillet 2015

Une journée au musée

7 juillet. On a décidé de se programmer une petite journée : Pique-nique à Central Park (un classique presque !) et visite du mythique museum d'Histoire naturelle .

Une fois encore on part tranquillement de l'appartement. Pas pressé les Tiberghien. On réédite nos courses au Whole Food qui jouxte Central Park. C'est l'occasion de vous parler des supermarchés etatsuniens, tout du moins de ceux qu'on a fréquenté.

Dans ce genre d'établissement, on ne se contente pas de piocher ces denrées dans les rayons, on peut aussi acheter un pizza fraiche et tout juste cuite ainsi que n'importe quels plats chauds exactement comme dans un restaurant. On y trouve aussi des buffets froids remplis d'une multitude de salades composées, de crudités, des étalages de fruits aussi magnifiques qu'exotiques... Du côté du supermarché "classique", vous ne vous étonnerez pas si je vous dis que les tailles et les contenants sont hors normes : Difficile de trouver un bouteille de Coca d'1,5l, la norme c'est 3 litres. Cette règle s'applique à tout, du paquet de céréales au bain de bouche en passant par les pots de yaourts.

Si on prête attention aux étiquettes des produits, on tient rapidement un paradoxe. "organic" (comprenez bio), "gluten free", "low fat" s'inscrit sur tant de produits qu'on a du mal à croire qu'on est au pays des OGM et de la mal bouffe. Et je ne parle pas des étiquettes qu'on ne comprend pas mais qui sont assurement là pour rassurer le consommateur naïf à propos de la qualité ou de la provenance des produits. Drôle de pays.

Dans d'autres magasins, moins sympa que Whole Food, on trouve des choses vraiment étrange. Des pavés de surimi d'1kg, des sachets d'ailes de poulets tellement gras qu'ils sont blanc, des saucisses au goût fromage, du jus de fruits 100%... concentré (what ??) et des choses bien pire que je n'ose en parler de peur de vous écœurer à l'heure du repas.

Voilà, c'était la petite parenthèse culinaire. On en reparlera sûrement. Maintenant, direction le bus pour atteindre le centre de Central Park.

On se trouve un petit coin d'herbe, loin de tout. On se croirait au Parc de Procé (tant pis pour les parisiens :p). Le déjeuner est légèrement gâché par la chaleur lourde et humide qui s'abat sur la ville depuis tôt le matin. Les gourdes sont vite vides et tout le monde tire la langue tel des égarés en plein Sahara. Véridique ! On écourte légèrement la séance nature pour nous diriger vers le musée qu'on sait climatisé. On a hâte !

Passé le majestueux escalier du bâtiment nous voilà donc accueilli par une fraîcheur salvatrice ainsi que 2 squelettes de dinosaures. On décide de commencer la visite par le planétarium. il est gigantesque et le film présenté était magnifique (même si j'ai rien compris...). Milan de son côté s'imaginait dans un vaisseau spacial. On visite la suite du musée de manière assez bordélique. Faut dire qu'on ne sait pas où donner de la tête tellement il y en a. En plus d'une collection incroyable d'animaux, le musée possède plusieurs salles dédiées aux différentes ethnies du monde. C'est passionnant.


C'est l'heure de rentrer. Dehors, il a plu pendant notre visite. Au lieu de rafraîchir l'atmosphère, elle l'a rendu plus lourde, plus chaude, plus humide. C'est difficilement supportable. Vite, le métro ! Au moins les rames sont climatisées ! Oui mais voilà, entre prendre la ligne qui nous ramène directement chez nous et prendre le chemin avec 2 changements, on choisi la 2e et mauvaise solution. Pourquoi mauvaise ? Parce que les quais, eux, sont loin d'être climatisés et par une malchance assez incroyable, on attendra au moins 20' sur chacun d'eux qu'un métro arrive... Vous imaginez notre énervement et l'irritabilité des enfants. Ces derniers nous supplieront d'ailleurs de ne rien faire le lendemain. On hésite franchement car c'est un luxe dans une ville aussi riche. Mais on leur doit bien ça tant on les trimbale depuis le début. C'est ok, demain, journée off.

Trempés de sueur et épuisés nous sortons du métro. Mona et Fantine rassemblent leurs dernières forces pour aller acheter de quoi manger. Les garçons rentrent. Et c'est là que nous assistons à un phénomène bien étrange. Alors que le petit Milan était épuisé et quasi endormi sur mon épaule dans le métro, v'la ti pas que, en passant devant le parc qui précède notre rue, il se souvient de ma promesse faite le matin même, de l'y emmener à notre retour... La mémoire est plus forte que la fatigue. Comme je suis un père de parole, j'accepte. La vidéo se passe de commentaire...


Milan patauge from Family Tib on Vimeo.

Le lendemain, mercredi, comme promis, on laisse chacun vaquer à ses occupations. Grosse journée glande, de quoi se prendre pour de vrais new-yorkais me direz-vous !
On tente néanmoins une sortie entre adulte dans l'aprem pour faire quelques achats dans le quartier, flâner un peu et se laisser surprendre par un pur orage d'été (les gouttes sont chaudes!) avant de rentrer trempés et de passer la soirée à se regarder une série.


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